Seminário Aberto de Estética | Conversations autour de la production artistique. | 21 de outubro 2013 | 17h30 | Sala do DF (Torre B - Piso 1)

21-10-2013

Seminário Aberto de Estética

 Hors Champ

Conversations autour de la production artistique.  

Laurent-Dominique Fontana

Artista Plástico

Ancien Doyen | École des Beaux-Arts de Genève

 21 de outubro 2013 | 17h30 | Sala do DF (Torre B - Piso 1)

 

[CARTAZ]

O Grupo de Investigação Aesthetics, Politics and Art do Instituto de Filosofia da Universidade do Porto, tem o prazer de convidar todos os interessados para o Seminário Hors Champ. Conversations autour de la production artistique, a realizar por Laurent-Dominique Fontana (Artista Plástico. Ancien Doyen | École des Beaux-Arts de Genève).

O Seminário, integrado no Ciclo de Seminários Abertos de Estética, terá lugar no dia 21 de outubro, às 17h30, na Sala do Departamento de Filosofia (Torre B – Piso 1), na Faculdade de Letras da Universidade do Porto.

 [Entrada livre]

 


HORS CHAMP.

Conversations autour de la production artistique

 

ORIGINE DE L’IDÉE

Un projet d’exposition à trois: un peintre, un photographe, un sculpteur. Le peintre, dans son œuvre, fait des peintures qui pourraient être des fragments d’une toile beaucoup plus grande; comme si son développement pouvait, devait se  prolonger. Dans un hors champ, précisément.

Le photographe promène dans les deux ateliers son regard: en rien une restitution des «œuvres».  Il capte sur le sol, sur l’angle d’un cadre, dans les fentes des boiseries, une particule de couleur, une griffure sur un bloc de pierre, une trace du lieu.

Le sculpteur met en scène les corps humains dans leur solitude, leur isolement. Le hors champ, dans ce cas c’est l’espace, toujours immense qui les perd, ou, les donne à voir  à l’extrême limite du lieu.

 

NATURE DU CONCEPT

Dans le film de Marguerite Duras, INDIA SONG, on trouve ce dispositif du hors champ très intelligemment employé: on entend les personnages parler en dehors du champ visuel sur la gauche, puis ils traversent la toile, et disparaissent de l’écran: pourtant on continue à entendre leur conversation. Cette sensation est très singulière et troublante. La «scène» par ce dispositif a empli la salle. On n’est plus dans la petite ou grande lucarne que représente l’écran: l’histoire, le récit, le drame a rempli le monde. C’est cela le hors champ. Cette idée est très riche de possibles.

Que fait un artiste d’autre, plus ou moins consciemment, que de pratiquer ce dispositif? Il met en place son idée (sous la forme de  dessin, image, objet, texte, etc) mais avec l’envie plus ou moins apparente, ou consciente, d’un tout. Ce grand artiste polonais, Tadeus Kantor, l’exprimait très clairement: il voulait un art total, à savoir ne plus accepter les frontières des «disciplines», la peinture, la sculpture, la scénographie. Il a, par sa puissante Classe Morte réussi ce pari. Personne ayant  vu ce spectacle n’en est ressorti indemne. Cette une lentille du hors champ, du dépassement pour réfléchir sur le geste de la création donne envie que l’on s’y attarde.

 

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